La Chine s’affirme comme la deuxième puissance économique mondiale, et son potentiel ne cesse de croître. C’est un pays immense, situé en Asie de l’Est, le troisième plus grand au monde. Ces dernières années, l’enseignement en Chine a connu une évolution significative, avec un gouvernement qui accorde une attention particulière à l’enseignement supérieur. L’objectif est de faire en sorte que les universités chinoises figurent parmi les meilleures du monde selon les classements académiques d’ici 2030.
Le système d’enseignement supérieur en Chine est diversifié, avec plus de 2000 établissements classés en fonction des formations proposées. Cependant, l’accès aux universités devient de plus en plus sélectif, reflétant ainsi un certain degré d’élitisme.
Les établissements d’enseignement supérieur en Chine se répartissent en trois catégories : les universités d’enseignement général public, les établissements supérieurs de formations continues et les établissements supérieurs privés. Parmi les grandes universités chinoises, on compte Pékin et Shanghai.
Le système d’enseignement en Chine se décline en trois niveaux :
- Benke, équivalent à une licence dans le système éducatif Européen (Bac+4).
- Shuoshi, correspondant au Master (bac+5 à bac+7).
- Boshi, équivalent au cycle doctoral (bac+8 à bac+10).
En ce qui concerne les langues d’enseignement en Chine, le chinois est prédominant, mais l’anglais est également utilisé. La maîtrise d’un niveau minimum en chinois est généralement requise pour suivre des programmes en chinois, bien que des programmes en anglais soient accessibles moyennant la démonstration de compétences linguistiques adéquates.
Quelques chiffres clés sur l’enseignement en Chine :
- Plus de 2700 universités en Chine, dont plus de 100 sont classées parmi les 1000 premières du monde.
- 47 universités chinoises figurent parmi les 500 meilleures du monde.
- 62 universités chinoises ont accueilli des étudiants marocains dans différentes villes et provinces.
- Les banques chinoises se distinguent, avec 4 d’entre elles figurant parmi les 10 meilleures au monde, suivies par des banques françaises, américaines, japonaises et britanniques.